Humanité en déperdition.. Pauvre de nous!

Bien que je "respecte" les tuniques orangés, mais les bonzes font parties de cette humanité.

Ils sont en quête constant d'une spituralité au-delà du commum, dirigé et encadré par la religion.

Nous simples "mortels", nous sommes en quête des buts (l'amour, la famille, la richesse, reconnaissances des pairs, etc...) induits insidieusement et encadré par la Société (via notament la Morale, les Lois, l'Education).

A moins de pouvoir s'extirper de notre Société, de ces Religions, Morales et Loi, ne sommes-nous pas exposer continuellement à rechercher ces "quêtes" ? Nous serons toujours dans la Matrice tant que nous vivrosn à l'intérieur.

Ou est-à-dire que seule la Religion permettent "d'échapper" aux contraintes de la Société mais en même temps, ne risquent-on pas de nous enfermer dans son système ?

VDigital a écrit:

La Morale, les Lois, l'Education ne sont en rien des contraintes.
La pensée du Dalaï-lama vise les Hommes en premier mais plus encore le rapport de l'Homme à l'argent.
...
Cette expression du besoin n'est pas à faire, elle est là devant nos yeux.

+1

VDigital a écrit:

Ce n'est pas aux individus d'agir, sinon ça serait la révolution.
C'est bien aux États d'agir et de ne plus penser à simplement compenser.

0-
Au niveau individuel, on peut quand même commencer par changer sa propre manière de voir les choses ... et agir - à son propre niveau - en conséquence.
Ca ne me semble pas/plus une fatalité de "perdre la santé pour accumuler de l'argent puis de perdre de l'argent pour retrouver la santé", ni "d'oublier de vivre le présent".

[HS]
Y a des coins superbes, pleins de ruines à retaper pour ceux qui cherchent à vivre autrement ... et on peut même l'ADSL (bon, pas très rapide et pas absolument partout)
;-)
[/HS]

VDigital a écrit:

La Morale, les Lois, l'Education ne sont en rien des contraintes.

A mes yeux, ils le sont d'une certaine manières du moins dans le sens où ils brident et restreintes nos pulsions, nos désirs.

Prenons le cas de la Morale par exemple. Qu'est-ce-que la Morale ?
Un système de distinctions plus ou moins fines entre bien et mal, voire même entre le Bien et le Mal.
De là découle un ensemble de préceptes, d'impératifs et de commandement ce qui est bien et ce qui est mal.
De là découle également de Loi et d'Interdits qui dictent à l'individu ce qu'il faut faire ou ne pas faire.
Et insidieusement, désignent ce qui va finalement mal à ses yeux et définissent ce que devrait être la réalité, des idéaux à poursuivre et comment faire pour être heureux.
Les systèmes religieux, de consciences de groupe (famille, éducation) ou de normes sociales (La Loi) utilisent très bien cela à leurs services.
Il n'y a qu'à regarder les sectes qui sont l'exemple parfait.

Cependant je suis d'accord qu'ils sont  nécessaires et utiles pour une stabilité de notre société. On a rien trouvé de mieux dirons nous.

VDigital a écrit:

Sur ce, je me prive du Café pour le reste de la journée, par solidarité avec ceux qui en manque et qui se les gèlent comme aujourd'hui.

J'y suis également sensible surtout quand je vois une femme car j'estime qu'elles sont +  plus en difficultés par rapport aux hommes.
Je me prive également par solidarité (pour ma conscience) de mon déjeuner de temps à autre et l'offre aux premiers SDF rencontrés. Ou bien s'agissant des femmes, je donne non pas 1 euros mais 10 voire 20 euros.

VDigital a écrit:

La pensée du Dalaï-lama vise les Hommes en premier mais plus encore le rapport de l'Homme à l'argent.

Le Dalai lama nous rappelle que nous "vivons" souvent en oubliant ce que la Vie peut nous apporter.
Ce ne sont ni l'argent et tout ce qui en découlent et de notre quête de choses superflus, nous occultent de l'essentiel de ce qu'est la Vie et peut être ses valeurs intrinsèques.

Citation :
...

Voyez donc ces superflus! Ils acquièrent des richesses et en deviennent plus pauvres.
Ils veulent la puissance et avant tout le levier de la puissance, beaucoup d'argent,ces impuissants!

Voyez−les grimper, ces singes agiles!
Ils grimpent les un sur les autres et se poussent ainsi dans la boue et dans l'abîme.

Ils veulent tous s'approcher du trône: c'est leur folie,—comme si le bonheur était sur le trône!
Souvent la boue est sur le trône—et souvent aussi le trône est dans la boue.

Ils m'apparaissent tous comme des fous, des singes grimpeurs et impétueux.
Leur idole sent mauvais, ce froid monstre: ils sentent tous mauvais, ces idolâtres.

Mes frères, voulez−vous donc étouffer dans l'exhalaison de leurs gueules et de leurs appétits!
Cassez plutôt les vitres et sautez dehors!

Évitez donc la mauvaise odeur! Éloignez−vous d'idolâtrie des superflus.

...

Tosca a écrit:

Là, ça tourne au café-philo ...

Ah oui, vous avez raison Tosca :).

Très bien Tosca, je le ferai à l'avenir (bien que je préfère vouvoyer les dames que je ne connais pas). :)

surhiliste a écrit:

Très bien Tosca, je le ferai à l'avenir (bien que je préfère vouvoyer les dames que je ne connais pas). :)

Après une discussion comme celle-ci, on se connait forcément un peu.